Il faut avoir entendu ZHU Xiao-Mei jouer les Variations Goldberg: c’est aussi simple que ça!
Une interprète de sobriété, de rigueur et de génie
Un piano qui va droit à l’essentiel, ignorant la peur. ZHU Xiao-Mei tutoie les chefs d’œuvre.
Une philosophe du son est ici définitivement à l’œuvre, qui, avec une concentration absolue, creuse les moindres recoins de la musique de Bach et la fait vivre pour nous, connaissant parfaitement sa toute puissance. ZHU Xiao-Mei pénètre avec une absolue justesse dans le cosmos de Bach.
Cette unité ‘’made in ZHU’’ est parfaite. Sa technique extraordinaire lui permet de jouer à une vitesse incroyable, avec une précision millimétrique, tout en soulignant chaque idée et chaque détail
Quelle pianiste! Il y a chez Zhu Xiao-Mei une intransigeance, une éthique du son. C'est cela la force de Zhu Xiao-Mei: ne rien souligner, ne rien suggérer, mais par d'infimes détails cadrer tant et si bien les choses que l'auditeur devient prisonnier de son jeu. On en reste le souffle coupé
L’un des plus beaux disques consacrés à Haydn ? Peut-être bien ! Zhu Xiao-Mei dans Haydn, c’est une sorte de rêve éveillé. Si Haydn lui-même devait surgir de terre pour se risquer à jouer ses œuvres, je ne doute pas qu’il ferait quelque chose de semblable : une musique imprévisible et follement joyeuse.