top of page

ZHU Xiao-Mei occupe une place résolument à part dans le monde musical d’aujourd’hui. Volontairement rare sur scène, elle ne s’y produit que pour jouer des œuvres exigeantes, des 

« montagnes de l’âme », qu’elle juge essentielles et qu’elle a longuement mûries, portant la musique auprès des publics les plus divers dans des lieux qui lui parlent et où elle aime jouer. Mais si les plus grandes salles et les plus grands festivals l’accueillent aujourd’hui, du Théâtre des Champs-Elysées au Théâtre Colon de Buenos Aires, du Festival de La Roque d’Anthéron au Festival du Schleswig-Holstein, même si elle joue avec les orchestres les plus prestigieux comme l’English Chamber Orchestra, le Sinfonia Varsovia,…et se produit partout en Europe, en Asie et en Amérique, sa carrière a bien failli ne jamais voir le jour.



Née à Shanghai, initiée à la musique par sa mère dès son plus jeune âge, à huit ans déjà, elle joue à la radio et à la télévision.



A dix ans, elle entre au Conservatoire de Pékin où elle commence de brillantes études,  interrompues par les années de la Révolution Culturelle. Pendant cinq années, elle est envoyée dans un camp de rééducation aux frontières de la Mongolie-Intérieure, où, grâce à des complicités, elle finit par pouvoir travailler son piano.



De retour à Pékin, elle achève ses études au Conservatoire et quitte la Chine aux premiers signes d’ouverture du régime. En 1980, elle émigre aux Etats-Unis, puis, en 1985, à Paris où elle choisit de se fixer.



Ce n’est qu’alors, de manière tardive et sans aucun soutien médiatique, que la carrière de ZHU Xiao-Mei prend son essor, à contre-courant de toutes les modes et toutes les tendances, preuve inouïe de l’adage confucéen selon lequel

« la vie commence à quarante ans ». Elle donne des concerts dans le monde entier, autour d’un répertoire qu’elle limite à quelques compositeurs chéris par-dessus tout : Scarlatti, Haydn, Mozart, Beethoven, Schubert et Schumann. Avec, au centre, Bach, et ses grands cycles : le Clavier bien tempéré, les Partitas, les Variations Goldberg, l’œuvre à laquelle elle a attaché son nom et qu’elle a donnée plus de deux cents fois en récital et l’Art de la Fugue



Son autobiographie La rivière et son secret est parue aux Editions Robert Laffont en octobre 2007 (Grand Prix des Muses 2008) et a été traduite depuis en plusieurs langues (traduction anglaise chez amazoncrossing sous le titre : The Secret Piano).

ZHU Xiao-Mei qui est régulièrement invitée à être membre du jury de grands concours internationaux (Clara Haskil, Long-Thibaud,...) enseigne également au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris


 

VIDEOS

bottom of page